« Il faut 20 ans pour bâtir une réputation et cinq minutes pour l’anéantir. Si vous y pensez, vous agirez différemment ». Warren Buffet

À l’ère d’internet, l’information et sa consommation se partagent entre les géants du numérique et des réseaux sociaux. Dans cette immense aire de jeux, les internautes créent leur propre sphère d’influence jusqu’à s’y trouver cloisonnés. Notre navigation sur internet ou sur les réseaux sociaux conditionnent les contenus qui vont ensuite nous être proposés. Très vite, vous vous retrouvez dans un enclos où toutes les informations se ressemblent… C’est là votre sphère d’influence. En créant ces cloisonnements, les informations se propagent toujours plus vite, jusqu’à devenir virales. La viralité sur le web nous semblait peut-être être une figure de style obscure, mais COVID 19 a donné une illustration grandeur nature de ce que représente la viralité. Elle paralyse le monde entier en quelques semaines… et pour plusieurs mois.

La e-réputation tout comme la réputation se construisent. Aujourd’hui à l’ère de l’individualisme, des réseaux sociaux, des blogs et influenceurs, vous êtes votre propre marque. La réputation est l’image perçue par votre audience : les commentaires, textes, articles, images et plus généralement l’ensemble des discours que votre public tient sur vous. Peu importe ce que vous dites, ce qui prime c’est ce que Google, Facebook, Instagram ou Twitter disent de vous ou de votre entreprise. Force est de constater que la réputation se construit donc et se protège aussi.

La réputation possède un impact important : elle agit sur la confiance des salariés, des futurs employés, des clients, des prospects, des éventuels actionnaires. Par ailleurs, un mélange des genres entre la personne morale et la personne privée règne. La réputation de l’entreprise et celle de son dirigeant sont sur un même piédestal. La corrélation n’est plus à prouver. Il est essentiel d’envisager le sujet dans sa version la plus complète pour adapter le bouclier de protection adéquat.

Enfin, aujourd’hui la question n’est pas de savoir si une entreprise devra faire face à des problèmes liés à sa réputation mais plutôt quand elle devra y faire face. Et, une réputation ne se nettoie pas malgré les promesses du droit à l’oubli. Les marques qui parviennent à préserver leur e-réputation à la suite d’une crise sont les mieux préparées, celles qui ont su anticiper.

Une stratégie visant la protection de sa e-réputation est donc incontournable tant en amont qu’en réponse. Tout va vite. Trop vite.

Quelle que soit la situation, la constante d’une communication de crise efficace est de garder à l’esprit que l’information c’est le pouvoir. Rendez-vous la semaine prochaine pour le prochain billet. 😊